La solitude.
Voilà ce que je vivais depuis près de huit longues années... Une solitude permanente. Je pouvais me mêler un peu à d'autres humains ou vampires mais rien ne valait la compagnie d'Henry. Son Rire, son humour, tout me manquait en lui.
Parfois nous pouvions rester des jours sans nous parler mais le simple fait d'être l'un à côté de l'autre nous suffisait.
Nous étions si identique, si complémentaire en même temps...

Je quittais l'Italie laissant derrière moi le chaos chez les Volturi. Ma vie n'était plus là. Ma vie n'était nul part. Je n'avais plus ma place dans ce monde. Si seulement la mort pouvait me tendre les bras... Au lieu de cela j'étais damné à rester sur terre à voir des gens mourir en permanence.

L'avion dans lequel je me trouvais était empli de gens heureux. Heureux de partir en vacances, ou encore heureux de rentrer chez eux pour retrouver leur famille, les gens qu'ils aimaient.
Moi je n'avais plus ce plaisir. Plus personne ne m'attendait nul part, si je venais à disparaitre, personne ne me pleurerais... C'était l'un de mes drames.

Après quelques heures de vols, j'arrivais enfin dans la petite bourgade qu'était Forks.
Je m'attendais à un petit village mais étrangement, je trouvais cette ville animé. Il y avait diverses odeurs. Mais pas seulement des odeurs humaines, non des vampires se trouvaient dans cette ville mais ce n'était pas en petit nombre... Il y avait une forte affluence vampirique dans cette ville. Etait-ce dû au fait de la disparition de ce Volturi...?

Mais ce n'était pas la seule odeur que je distinguais. Quelque chose me brulait les narines. Ca ressemblait étrangement à une odeur de chien mouillé... Etait-ce... Etait-ce ces fameux loup dont nous avions si souvent entendu parlé Henry et moi??? Si c'était le cas, il fallait reconnaitre qu'ils avaient une odeur infecte...

Je continuais de parcourir les rues de cette ville. Je m'y sentais étrangement bien... Je m'installais sur un banc pour profiter un peu de cette merveilleuse nuit.


-Hé oui Henry, nous voici dans une nouvelle ville. A ton avis, on va avoir du travail?

Je tournais la tête sur ma gauche pour attendre la réponse de mon tendre Henry mais pour ma plus grande peine la place était vide... Et elle le restera pour l'éternité.
Désormais, je n 'étais que le fantôme de moi même dans une nouvelle ville ou je me devais de prendre un nouveau départ ou alors tout simplement attendre que quelqu'un me libère enfin de cet enfer terrestre...

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