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Jane Volturi

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Jane Volturi

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MessageSujet: The Volturi don't give second chances. Usually. [Bella]   The Volturi don't give second chances. Usually. [Bella] Icon_minitimeVen 21 Sep - 23:56


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Normalement, je n’allais nulle part sans Alec. Je lui confiais tout et n’agissais jamais sans son consentement, depuis que la famille Volturi avait volée en éclats. Or aujourd’hui je devais pour la première fois en huit cent longues années d’existence, lui cacher quelque chose. C’était difficile à assumer, je m’en voulais énormément. Heureusement, j’étais bonne actrice et, outre des regards insistants, ne semblait pas se douter de mes manigances. Je le tenais à l’écart du secret le plus honteux de ma vie –ou de ma mort selon les points de vue- j’allais tenter une alliance avec la femme la plus agaçante de cette planète : Isabella Cullen. D’où m’était venue cette idée, je ne le savais pas moi-même. Mais au fond, j’avais toujours désiré sa présence à mes côtés : Alec, elle et moi pourrions être les rois du monde. Et contre Mélicine, Isabella était la personne la mieux qualifiée pour nous défendre mon jumeau et moi pendant que nous passerions à l’attaque. Mais le plus difficile restait à venir, il fallait la convaincre. Je n’avais pas réellement réfléchi à des arguments, ça viendrait sur le moment. Depuis quelques temps, j’étais confuse et brouillonne dans ma façon d’agir. La disparition d’Aro m’avait énormément affectée, me troublait bien plus que je ne l’aurais voulu. « Je vais chasser. » déclarai-je. Alec se tourna lentement vers moi et haussa un sourcil. « Je t’accompagne, alors. » répondit-il. Il sentait que je cachais quelque chose, finalement. Mon frère me connaissait trop bien. Je secouai la tête. « Hors de question, j’ai envie d’être seule. Tu pourras y aller avec Sorin, tout à l’heure. Je n’en ai pas pour longtemps et je serai prudente, je te le jure. » Je déposai un baiser sur sa joue et rabattis ma capuche sur ma tête, avant de quitter le logement de fortune que nous avions « emprunté » à de braves humains en attendant de fuir, une fois de plus.

Nous étions cachés en Alaska. Je traversai de nombreux paysages sublimes et sauvages, évitai les zones trop peuplées. Je ne stoppai pas ma course avant d’arriver à Port Angeles, où je décidai de chasser. Je me demandai si Alec et Sorin s’inquiétaient, s’ils m’en voulaient d’être partie sans les avoir prévenus. Connaissant mon frère jumeau, j’aurais le droit à une crise monumentale à mon retour. En temps de crise, je devais le prévenir et j’en étais tout à fait consciente, de mes moindres faits et gestes. Je ne pouvais pas risquer de mettre en péril les dernières résistances contre Mélicine Avoli, et les garçons et moi étions en première ligne. La nuit était sur le point de tomber et il y avait peu de monde : parfait pour chasser. En avançant au hasard dans les ruelles de cette ville que je ne connaissais que peu, je finis par tomber sur un homme d’une trentaine d’année. J’adorais le sang des hommes, plus nourrissant que celui des femmes mais aussi parce qu’il avait un gout plus prononcé. Je m’arrêtai devant lui et il fronça les sourcils. « Tu es perdue ? » demanda-t-il. Je ris un peu et lançai : « J’ai faim. » Il proposa de m’accompagner chez lui pour que je mange en compagnie de sa femme et j’acceptai avec joie. Si il savait que ce n’était pas en leur compagnie mais eux que j’allais manger, l’homme aurait été moins enclin à m’inviter dans sa demeure. Ah, la naïveté humaine ! La femme m’accueillit à bras ouverts, j’eus presque du remord à l’idée de les tuer. Mais quand elle se coupa en préparant je ne sais quel plat américain et qu’une goutte de sang sortit de son doigt, je crus devenir folle. Je me jetai sur elle et la mordis, avant de faire subir le même traitement à son époux. Ce fut rapide et je me délectai avec plaisir de leurs sangs si intenses et délicieux. J’entassai leurs corps, posai des tissus et déversai des produits inflammables sur le sol, avant d’y mettre le feu. Tandis que je m’éloignai de la maison avec un sourire carnassier, une fumée noire montait vers le ciel.


Il fallait que j’aille à Forks, or je n’en avais aucune envie. Normalement, le fait d’être seule face au reste du monde ne me posait pas de problème, parce que j’avais tous les Volturi derrière moi. J’appréhendais énormément ma rencontre avec Isabella, parce qu’elle pourrait décider de s’en prendre à moi. Certes j’avais beaucoup plus d’expérience qu’elle au corps à corps, sauf que si elle rameutait toute sa petite famille du bonheur, j’étais fichue. Alec ne manquerait pas de me venger, mais je ne voulais pas l’abandonner. Il n’avait plus que moi – et Sorin – sur Terre. Nous nous étions fait la promesse de ne jamais nous séparer et, si il fallait disparaître, on le ferait ensemble. Je tournai comme un lion en cage, tentant de trouver une manière simple et discrète de contacter Isabella. Cette chère Alice aurait-elle vu mon arrivée ? Probable. Je marchai un moment, ignorant les sifflements des hommes qui entraient et sortaient ivres des bars. Pourtant, cela finit par m’agacer. Je m’arrêtai et décidai de torturer l’un d’eux, pour l’exemple. J’entendis dans mon dos un homme tomber à genoux et hurler. J’éclatai d’un rire cristallin et continuai ma route. Les gens me jetaient des coups d’oeil étonnés, à cause de ma tenue. J’allais enfin me décider à partir pour Forks quand des pas dans mon dos m’en dissuadèrent. Lentement je tournai les talons : Isabella se tenait devant moi. Je baissai ma capuche et souris, soulagée. J’espérais juste qu’elle soit seule et que nous puissions parler. « Isabella Cullen. » déclarai-je d’une voix froide, en signe de salutation. « Tu tombes extrêmement bien, tu sais ? » continuai-je. En face d’elle je n’avais pas peur, pas le moins du monde. Je m’approchai d’elle de ma démarche dansante et légère d’enfant, prunelles couleur sang plantées dans les siennes. « Il me coûte de dire ça mais … Je te propose un marché. Es-tu prête à l’entendre ? »
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Isabella M. Cullen

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MessageSujet: Re: The Volturi don't give second chances. Usually. [Bella]   The Volturi don't give second chances. Usually. [Bella] Icon_minitimeJeu 27 Sep - 12:43


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Depuis l’arrivée de Mélicine, rien n’était facile. Bien sûr, dans ma famille peu ordinaire, rien ne l’avait jamais été vraiment. Mais depuis que les Volturis avaient quitté Forks, six années plus tôt, laissant ma fille et tous ceux que j’aimais en vie, j’avais eu le droit à ma part de bonheur. D’ailleurs, je n’avais pas gâchée une seconde. J’avais profité de la présence de mon mari à l’en étouffer. J’avais adorée ma petite fille qui néanmoins c’était permise de grandir et de passer désormais plus de temps dans les bras de Jacob que dans les miens. Je m’en étais faite une raison, en redoublant d’amour et de protectionnisme envers mon mari, qui étonnement, ne semblait toujours pas enclin à s’en plaindre. J’avais par ailleurs pu goûter à certaines joies de notre condition de vampire et ne m’étais pas gardée de soutenir dans leur entrain les êtres les plus joyeux de la famille. J’acceptais de faire du shopping avec Alice, me pliais même parfois à ses désirs de pouponner. J’étais toujours partante pour une chasse avec Emmett et Jasper, plus joueuse qu’Edward, mes nouveaux frères se félicitaient de leur nouvelle compagne de jeu. Bien que le temps passant, j’avais cessé d’être plus forte qu’Emmett. Ce dernier, n’en désenchantait pas. Cependant, mon contrôle certain les impressionnait toujours. J’étais heureuse. Enfin… heureuse jusqu’à l’arrivée de Mélicine et toute l’inquiétude qu’elle amenait dans son sillage.

Certes, les Volturis n’étaient pas des enfants de cœur et je n’avais aucune amitié pour eux, pour ne pas dire que je les détestais. Mais, ils avaient des règles. Parfois, ils se permettaient de les outrepasser pour leur intérêt, et heureusement, nous avions été assez forts pour leur résister. Seulement, je devais leur reconnaitre une chose : ils maintenaient une espèce de paix sur terre.

Je ne me rappelais que trop bien ce que Jasper m’avait raconté de sa naissance en tant que vampire, et dans la guerre de clan dans laquelle il avait été enrôlé. Une guerre pour la nourriture, une guerre pour le sang humain. Sans l’intervention des Volturis, cette guerre aurait pu prendre plus d’ampleur, peut-être même révéler l’existence des vampires aux humains, et réduire à l’état d’esclave ces derniers. Je serais alors née dans des conditions horribles, si tenté que je sois née un jour.

Les Volturis, bien qu’ils soient d’horribles sanguinaires, protégeaient, à leur façon, la race humaine. Or, protéger était chez moi une obligation. Je devais protéger les êtres que j’aimais. À tel point que mon don, en tant que vampire, était un bouclier. J’étais faite pour cela. Quand Edward était fait pour décrypter les esprits, être rapide et incroyablement beau, ou Jasper pour apaiser, Alice pour dire l’avenir ou agacer par son minois magnifique et intelligent … moi j’étais là pour protéger. L’univers m’avait même offert le loisir de materner, peut-être parce que je n’étais que trop bien faite pour ce rôle protecteur. Ce rôle me plaisait. C’était par ce rôle que je comprenais ma place dans ce monde en tant que vampire, hormis le fait que j’aimais à en devenir folle mon époux.
L’arrivée de Mélicine mettait en danger toute ma famille. Ne serait-ce que l’équilibre familial car Carlisle était gêné, mal à l’aise et indécis, alors que je l’avais toujours connu sûr de lui et bon. Puis, Forks était devenu le terrain de jeu de nombre de vampire venus pour l’occasion. Les meurtres s’entassaient, les loups étaient débordés. Et ma fille… semi-humaine, n’était plus en sécurité. Je ne parvenais plus à me détendre. Plus à consacrer du temps à mes occupations habituelles, plus à me regarder dans le miroir pour me coiffer sans m’imaginer qu’à cause de cette arrivée, des humains étaient en train de mourir, dans ma ville, sur mon territoire. C’était trop. Et puis, ma fille qui faisait des allées retour entre son loup trop occupé, et sa famille trop inquiète, était le principal objet de mes pensées. Elle était en danger.

Ce jour là, j’étais en train de ronger mon frein, imaginant un plan d’attaque où je ferais des rondes pour protéger les déplacements de ma fille. Alice, qui était plutôt débordée par ses visions ces derniers temps, vu le nombre de personnes qu’on lui demandait de surveiller (Charlie en faisant partie), se figea subitement. Encore une vision. Je priais pour qu’elle ne voie pas encore une tuerie.

Pourtant elle sembla assez calme. Elle m'expliqua qu'elle venait de voir Jane, venant chasser à Port Angeles aujourd'hui même. Je demandais quels étaient ses objectifs, Alice n'était pas en mesure de les décrire, tellement c'était flou. Mon visage était apparu dans l'avenir de Jane, mais vite disparut d'après elle. C'était une option que Jane avait du envisager, mon bouclier pour la soutenir dans son désir de reprendre le pouvoir.
Pendant un moment, cette idée gagna des points dans mon esprit aussi, Jane, les Volturis, la sécurité d'autrefois... pour protéger... ma fille.
Je m'efforçais de balayer cette option de ma tête, pas tant parce qu'elle était choquante, mais pour qu'Alice arrête de me regarder si bizarrement.

Ensuite, je m'évertuais à remplir ma journée de façon bénigne, je m'approchais même de la push dans l'espoir de raccompagner ma fille qui me confirma par message, qu'elle ne comptait pas repartir de bonne heure. Je pris alors la décision d'aller faire des magasins à Port Angeles. C'était étonnant venant de ma part, mais Alice qui surveillait beaucoup de monde, n'y ferait sûrement pas attention.

Arrivée à destination, j’ignorais totalement l’existence des magasins qui avaient pu habiter mes pensées jusqu’alors. Je n’avais plus qu’un objectif : trouver Jane. Alice verrait sûrement ma décision désormais, mais le temps qu’elle prévienne Edward, et le temps qu’il vienne ici, j’aurais sûrement déjà pu converser un peu avec Jane. D’ailleurs, je ne tardais pas à trouver l’odeur de celle-ci. Le pouvoir d’Edward m’aurait aidé, certes, mieux que cela, pour tracer dans les esprits la présence de cette jeune fille dangereuse, mais j’étais seule. Et je prenais seule cette décision, parce que je savais que personne dans la famille ne le ferait. J’étais peut-être en train de tourner mal. Mais je devais savoir ce que Jane avait derrière la tête, je devais savoir si les Volturis étaient totalement finit ou si il y’avait une chance que Mélicine remballe ses prétentions ainsi que ses sbires.
Je la trouvais marchant dans une rue vide, calme, sûrement bien nourrit, je réprimais un frisson d’horreur à la pensée des meurtres qu’elle avait pu commettre. Allai-je pactiser avec le diable ?

J’étais seule, et bien qu’elle ne pourrait pas m’immobiliser avec son pouvoir, elle pourrait sûrement me tuer. Ne serait-ce que grâce au sang humain dans son corps, la rendant plus forte, ou bien, par sa longue expérience…
Elle se tourna vers moi, souriante, parlant avec légèreté. Elle était la Jane que je connaissais, comme si, rien n’avait changé pour elle. Même si je la détestais, surtout pour avoir un jour torturé mon mari, même si je n’étais pas du tout à l’aise en sa présence, cela me rassura tout de même un peu. Il y’avait donc encore une chance que les choses retrouvent leur normalité.

-Jane, je me doutais que tu n’étais pas venu ici pour rien… Je suis venue seule. Et je suis prête à t’écouter.

Je serrais la mâchoire, pour ne pas trahir l’envie irrésistible de la traiter de meurtrière et de tourner les talons. Je devais l’écouter, parce que tout mon être criait son besoin de protéger sa famille, sa fille, alors si je devais en passer par là… si je devais pactiser avec Jane pour cela… je le ferais.
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Jane Volturi

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MessageSujet: Re: The Volturi don't give second chances. Usually. [Bella]   The Volturi don't give second chances. Usually. [Bella] Icon_minitimeVen 5 Oct - 19:10


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Je souris et lui tournai autour, comme un prédateur et sa proie. Or je ne lui ferais rien et elle le savait aussi bien que moi. Quoi que, laisser planer le doute sur une potentielle agression était une bonne idée, au cas où elle chercherait à faire la maligne avec moi. Parce que Bella avait peut-être un don intéressant, mais elle n’avait que peu de chance face à moi. J’avais de longs siècles d’entraînement derrière moi et je n’avais pas été la préférée d’Aro pour rien. Penser à lui me mit dans une rage folle, incontrôlable. Je serrai les poings et tentai de recouvrer mon calme. « Bien … commençai-je, je pense que toi et moi avons un ennui commun : depuis la chute des Volturi, beaucoup de choses ont changées. Tu as du remarquer que le nombre de vampires sanguinaires augmente fortement et notamment dans la région de Forks. Tu veux protéger ceux que tu aimes, et moi je veux protéger Alec coûte que coûte. » Je réfléchis un instant, marchai sur la pointe des pieds et tournai comme une petite fille. J’aimais énormément jouer ainsi, pas parce que c’était amusant en soi, mais parce qu’ainsi mes ennemis me sous-estimaient toujours. Leur réaction, quand ils comprenaient à qui ils avaient à faire, me mettait dans un état presque jouissif. « Alec et moi commençons à rassembler les Volturi et d’autres vampires qui ont des dons intéressants pour combler ce manque et vaincre la personne responsable de ce chaos : Mélicine Avoli. Votre cher Carlisle ne semble plus si enclin à protéger les humains depuis qu’elle est arrivée et il va falloir agir vite si tu ne veux pas que je réduise ton cher père adoptif en miettes. » Pourquoi je lui disais tout ça, je ne le savais pas vraiment. Mais quelque chose me disait que je n’avais d’autre choix que de lui faire confiance. J’arrêtai de tourner et plantai mes yeux dans les siens.

J’esquissai un sourire carnassier et lâchai un petit rire amusé, sadique. Menacer de faire du mal à Carlisle serait certainement un bon moyen de pression, même si je n’en avais pas réellement envie. Parce que j’avais beau détester les Cullen, je n’avais jamais réussi à haïr véritablement le père de famille. Il avait fait partie des Volturi autrefois, avait vécu à nos côtés. Je respectais cet homme, c’était quelqu’un de bien et d’intelligent. Certes il allait à l’encontre de nos idéaux, mais je voyais en lui quelqu’un de protecteur et de bonne compagnie. Je penchai la tête sur le côté et cessai de sourire. « Voilà ce que je te propose … Si tu acceptes de joindre tes forces aux miennes le moment venu, je protègerai corps et âme la personne la plus importante à tes yeux, et ce pour l’éternité : Renesmée. » Quelle connerie ! Je venais de me jeter du haut d’une falaise en beauté. Cette seule perspective me mettait dans un état de nerfs peu commun, mais il le fallait absolument. Isabella ne pouvait pas refuser, sa sale hybride de fille était bien trop importante pour elle. Ce que j’attendais de voir, c’était si la Cullen allait y mettre des conditions. Il valait mieux ne pas qu’elle se montre trop gourmande, je risquerais de ne pas apprécier. Le fait que Jane Volturi protège corps et âme son horrible progéniture devrait suffire, non ? Surtout si j’arrivais à fonder un nouveau clan de vampires, aussi important que les Volturi. Renesmée ne craindrait plus rien, plus jamais. J’accepterais peut-être de protéger Carlisle et … Esmée ? Isabella aussi, cela allait de soi. Je ne l’avais pas précisé, mais c’était logique. Quant aux autres, qu’ils ne comptent pas sur moi car je n’étais pas aux bottes des Cullen. Ils pouvaient tous mourir, qu’ils souffrent aussi de préférence. Et le plus possible. Je me demandai alors ce que faisaient Alec et Sorin. Etaient-ils en train de chasser ? De me chercher ? J’avais envie de me blottir dans les bras de mon jumeau, de lui parler, de tout lui avouer. Avais-je fais une erreur en venant ici aujourd’hui ? Je n’en savais rien, je ne savais plus rien. Tout ce que je voulais, c’était le protéger lui, lui assurer de retrouver la place importante qu’il avait eue autrefois.

Je jetai un coup d’œil curieux en direction d’Isabella, pour savoir ce qu’elle en pensait. J’observai les traits de son visage et ses vêtements sans aucune gêne, mais pas de façon irrespectueuse non plus. J’avais beau être sans pitié, violente et lunatique ainsi qu’une excellente manipulatrice, j’étais très bien élevée et c’était cette réserve glaciale qui faisait peur aux gens. Je souris de façon mystérieuse, entre la moquerie et l’admiration. Il fallait avouer que devenue vampire, Isabella était belle. Je l’avais trouvée grossière et plutôt repoussante humaine, mais aujourd’hui c’était différent. Son existence avait un plus gros impact sur ma vie et bientôt, nos destins seraient peut-être liés. Si j’avais un jour su qu’elle deviendrait mon alliée, je ne l’aurais pas cru. Je lâchai un petit rire sarcastique et enfantin, et lançai : « Ah, si on m’avait dit qu’un jour je devrais me montrer aimable avec toi ! C’est amusant, tu ne trouves pas ? » Amusant n’était pas vraiment le mot. Bizarre était plus adapté. Je n’arrivais pas à savoir si c’était agréable ou désagréable. Sa présence ne me répugnait plus autant qu’avant, même si j’y étais encore hostile. Ma haine envers Mélicine effaçait tout le reste, je n’avais rien d’autre en tête. Comment expliquer qu’en détruisant les Volturi, elle avait détruit ma vie par la même occasion ? Je voulais qu’Isabella le comprenne, qu’elle sache que je souffrais bien plus que ce que je ne le montrais, et qu’elle risquait de subir la même douleur si elle n’agissait pas avec moi. Or j’étais bien trop fière pour lui dire que j’avais peur, que je me sentais vulnérable, que la simple idée de perdre Alec me donnait envie de hurler. Parce que je n’avais pas peur pour moi, mais pour la seule personne que j’aimais véritablement. Notre relation était malsaine, mais ô combien plaisante. Et cette intimité, cette douceur et cette force surnaturelle que je partageais avec lui, me tueraient si elles venaient à disparaître.
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